L’artiste Dylan Eakin Estompe La Ligne Entre Dessin Et Photographie

Portrait au fusain par Dylan Eakin

“We Will Never Die”, fusain et graphite, 2021. Portrait de la sœur jumelle de l'artiste.

Ces images, qui ressemblent à s'y méprendre à des photographies, sont en réalité des dessins hyperréalistes au fusain, réalisés par l'artiste New-Yorkais Dylan Eakin.

Dylan Eakin, diplômé en art sculptural de l’Université des Ozarks à Clarksville en Arkansas, a commencé sa formation en photoréalisme en 2016 parce que c’était, d'après lui, “moins cher que de poursuivre une carrière dans la céramique figurative”. Il vit et travaille actuellement à New York.

Des gouttes de sueur aux pores du visage, les dessins de Dylan – qui utilise une technique connue sous le nom de photoréalisme – semblent plus vrais que nature. Le photoréalisme est un genre d’art dans lequel un artiste étudie une photographie et tente ensuite de reproduire l’image de la manière la plus réaliste possible sur un autre médium. L'artiste reproduit ainsi des visages complexes et incroyablement réalistes au fusain, en ajoutant des détails plus fins à la mine graphite et des touches d'acrylique pour apporter de la lumière aux cheveux.

“Pour s’adapter aux exigences du dessin photoréaliste, il faut s’assimiler aux automates”, a-t-il déclaré. “Il n’existe aucun aspect du genre qui ne nécessite pas une confrontation directe avec une liste de points faibles personnels. Réformer mon processus de production artistique devient une reconfiguration des habitudes humaines en habitudes mécaniques, une méthode d’auto-amélioration par la traduction photographique. Supprimer la subjectivisation. Supprimer l’inspiration.”

Ses modèles sont d'ailleurs des personnes qu'il voit régulièrement et peut étudier de près : des membres de sa famille, sa colocataire, des amis proches. Le résultat provoque un sentiment de crudité, voire même de brutalité sur des visages pourtant parfois très doux. Quand avez-vous pris le temps d'étudier votre propre visage de si près pour la dernière fois ?

Chaque œuvre prend en moyenne une centaine heures à compléter, mais Dylan a déjà passé 205 heures sur l'une d'entre elles. Les portraits sont aujourd'hui si populaires qu’ils se vendent jusqu'à 6 000 €.

Découvrez une sélection des portraits photoréalistes de Dylan Eakin, ainsi qu'un aperçu du processus créatif de l'artiste dans les vidéos ci-dessous.

Portrait au fusain par Dylan Eakin

“Sequences of Fantasy Violence, Frightening Images, and Brief Mild Language”, fusain et graphite, 2019. Portrait du père de l'artiste.

portrait par Dylan Eakin

“A Year Is Long Enough”, fusain et graphite, 2020. Portrait d'une amie de l'artiste.

portrait au fusain

“Grandportrait”, fusain, graphite et acrylique, 2018.

portrait hyperréaliste

“Don't Bury Me on Hart Island”, fusain, graphite et acrylique, 2018. Portrait de la sœur jumelle de l'artiste.

Autoportrait par Dylan Eakin

“I’m So Happy For You”, fusain et graphite, 2021. Autoportrait de l'artiste.

Ces images, qui ressemblent à s'y méprendre à des photographies, sont en réalité des dessins hyperréalistes au fusain, réalisés par l'artiste New-Yorkais Dylan Eakin.

 

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L’artiste Dylan Eakin dessine des portraits complexes et incroyablement réalistes. À partir d'une photographie de référence, il reproduit chaque visage au détail près.

Dylan Eakin : Site Web | InstagramTiktok | Facebook

My Modern Met a obtenu la permission d'utiliser les images de Dylan Eakin.

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Alexia Allard

Alexia Allard est rédactrice collaboratrice pour My Modern Met et traductrice à Londres. On peut souvent la trouver en train de restaurer des meubles anciens, flâner dans les brocantes, ou visiter les monuments historiques anglais.
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