Ces Hommes et Femmes Révèlent Leurs Corps Tatoués Dans Cette Série de Portraits

tatouage tatoués femme
Pour beaucoup d'entre nous, la peau est une toile sur laquelle on peut imprimer des œuvres. Par ailleurs, certains se contentent d’un ou deux tatouages, tandis que d’autres tatoués vont plus loin en recouvrant des parties entières de leur corps. Le photographe Alan Powdrill documente ces corps gravés dans COVERED, un hommage à ceux qui ont décidé de pousser la pratique à l’extrême. Sa série consiste en deux images par modèle : S'ils apparaissent complètement habillés sur la première, la seconde en revanche dévoile les fresques complexes qui ornent leur corps.  

Ces photos dévoilées révèlent la complexité de l’identité humaine. Pour ces personnes, les vêtements ne symbolisent qu’une partie de leur vie. Les modèles de Powdrill portent des costumes, des jeans ajustés et des chemises repassées ; ce sont des professionnels des affaires, des ouvriers travailleurs, et des parents responsables. Ces vêtements leur donnent une certaine allure, une image conforme aux normes de leur société. Mais dès lors qu’ils se déshabillent, ils nous dévoilent un aspect différent de leur style de vie, et nous interrogent :  une personne change-t-elle lorsque nous découvrons qu’elle a un tigre géant tatoué dans le dos ? Peut-on capturer la complexité de la nature humaine sur une seule photo ?   

Powdrill a rencontré ses modèles pour COVERED à des conventions de tatouages et sur les réseaux sociaux. Grâce au bouche à oreille, il a trouvé des dizaines de volontaires ayant accepté de dévoiler leurs œuvres. Tous les portraits ont été photographiés près de chez les modèles, et s’accompagnent d’une citation.

Ci-dessus: “Mes tatouages font partie de moi, et j’aimerai mon tatouage intégral pour toujours, même à 80 ans. L’amour que je reçois pour mon apparence, c’est important pour moi.” (Victoria, 37 ans)

tatouage tatoués homme
“J’avais 17 ans. J’ai caché mes premiers à mes parents pendant des années. Quand ils les ont découverts, ils ont compris que le tatouage allait prendre une place importante dans ma vie”. (Philip, 27 ans)

tatouage tatoués homme
“J’avais 51 ans quand j’ai commencé. Mon père était déjà décédé et ma mère n’a rien dit puisqu’elle était dans une phase de démence précoce. (Graham, 58 ans)


“Ma mère n’était pas contente du tout quand je me suis fait tatouer une hirondelle sur la main. Je lui ai répondu que j'aurais pu être à la rue et accro à l’héroïne.” (Alex, 49 ans)

“Je ne sais pas à quel âge j'arrêterai. Tant qu’il me reste de l’espace, je continue. Je ne pense pas changer d’attitude à mon âge.” (Michelle, 53 ans)


“J’avais 14 ans et ma mère m’a dit que si je m’en faisais faire un autre, elle me mettrait à la porte.” (Simon, 45 ans)


“Je suis atteint de la maladie de Crohn. Mes tatouages me redonnent confiance. Je sais que je les aimerai tout autant plus tard.” (Peter, 38 ans)


“Il est trop tard pour que j'arrête. Ça fait un mal de chien, mais je ne changerais de look pour rien au monde.” (Unsal, 46)


“J’ai commencé en 1963 à 14 ans, et je pense pas m’arrêter un jour.” (Dave, 66 ans)


“Je suis un homme d’âge moyen, j'ai un emploi stable, je suis entouré d’hétéros… pourtant j’ai “No F****** Way” tatoué sur le torse.” (Bill, 59 ans)

Alan Powdrill: Site WebInstagramTumblrTwitter

My Modern Met a obtenu la permission d'utiliser les photos d'Alan Powdrill.

Alexia Allard

Alexia Allard est rédactrice collaboratrice pour My Modern Met et traductrice à Londres. On peut souvent la trouver en train de restaurer des meubles anciens, flâner dans les brocantes, ou visiter les monuments historiques anglais.
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